Ch'ti texte en prose, écrit au hasard. J'espère ne pas être trop incompréhensible !
Le dernier battement d'aile...
J'ai cherché aux rayons de la lune, l'image triste d'un regard qui saurait l'aimé. Mais il n'y a rien à trouver, seule la boue m'a frappé au visage et aucun rire n'est venu figer le temps.
Figer le temps, suspendre le vol, le dernier battement d’aile d’une éphémère fragile et ensommeillée.
Et ensommeillée. La belle au bois s'endort pour cent ans, à son réveil, nul prince charmant, la terre se mourait à ses pieds et aucun oiseau ne chantera. Aucun oiseau ne chantera.
Tourne tourne terre, vie, poussière que rien ne reverra. Tourne tourne tombe, effondre-toi, le gouffre te boit comme un vin blanc aux reflets d'or. Aux reflets d'or.
Sanglots évanescents dernier sursaut du cœur,
Plus aucun battement, l'éphémère se meurt.
Je n'aimerai pas, je ne volerai plus. Et sanglote la terre que les yeux voulaient caresser et bercer doucement. Et Bercer doucement.
Comme on berce un enfant.