Peinture

Personnellement, je trouve ce poème un peu long, mais j'ai eu beaucoup de mal à le terminer, tellement je voulais en dire...
Je m'excuse pour les vers très longs...


Peinture

Le vaisseau fièrement vogue
Mais le temps est si brumeux
Qu'on ne distingue pas sur ses côtés les vagues
Le brouillard est laiteux.

Fier comme son navire, la capitaine est à la barre
Il guide le bâtiment fermement vers une terre où attacher ses amarres.
Ne distinguant rien, il la laisse inoccupée
Et va vers la proue, le pont de dévoilant à ses pieds.

"Hola, moussaillon!" cire-t-il en se retournant
Un pâle capitaine en second apparaît en un instant
Tandis qu'à la barre, la silhouette d'un matelot se dessine lentement,
Sur un pont maintenant dévoilé totalement.

Les trois personnes tentent de percevoir
A travers la brume un indice quel qu'il soit
Leur permettant de savoir
Où ils se trouvent au milieu de ce silence de soie.

Le capitaine lève la tête et regarde
Les mâts qui apparaissent avec leurs voiles.
Moteur du navire, il ne manque que l'équipage sur ses gardes
Prêt à répondre aux ordres, le devoir ancré dans la moelle.

Lentement, le bruit des vagues monte
Et elles apparaissent sur les flancs du navire.
Calmes, elles ne cherchent pas la honte
De faire en sorte que le bateau chavire.

L'océan prend peu à peu forme
Sous les yeux du capitaine
Il oublie envers celui-ci sa haine,
Elément naturel qui lui a pris tant d'hommes.

Maintenant le bleu profond de l'océan
S'étend à perte de vue
Mais nulle trace de la terre que chacun des trois hommes attend
Ils guettent inlassablement la mer nue.

En attendant que les couleurs du navire sèchent,
Le ciel apparaît, éloignant le brouillard
Et les quelques nuages persistants, le soleil les lèche
Le capitaine en second reprend des couleurs comme l'homme à la barre.

Le vaisseau vogue toujours
Au milieu de cette étendue vide
Et seules quelques mouettes égarées volent autour
Accompagnant le navire sur une mer sans rides.

Le capitaine se retourne soudain
Des présences entendant et sentant
Tel des fantômes, l'équipage apparaît enfin
Les formes se précisent, sur élément manquant.

Les hommes se mettent en mouvement
Et montent tels des singes aux mâts du bâtiment.
Le capitaine reprend la barre entre ses mains
Pour poursuivre ce voyage sans fin.

Loin de ce monde, le soleil sèche paresseusement les couleurs
La mer ici est scrutée par un autre homme
Il pose son pinceau, ayant fini le tableau débuté tout à l'heure
Le peintre espère voir à l'horizion, ce bateau avec son capitaine [mangeant une pomme...



Voilà c'est fini...

Et ben rien qu'un mot : wouah ! ( c'est même pas un mot en fait)
Il est vraiment réussi, ça sort de l'ordinaire, et les vers long ça fait rien, au contraire !
Par contre, si je puis me permettre, il y a juste un vers qui me fait un peu bizarre :
[quote= riza]sur une mer avec peu de rides[/quote]
Avec peu de...
Enfin, je dis ça, je dis rien !!! c'est ton poème et je l'aime beaucoup !

Je sais qu'il est très bizarre ce vers, mais en fait, comme je ne trouvais par de rime, j'ai pris le premier mot qui m'est venu à l'esprit et qui était en rapport avec le thème...

Si tu as un autre mot en -ide, j'accepte toutes les propositions...

(petit souvenir d'écriture, je me suis éclatée à feuilleter le dico pour trouver des mots... même si ça n'a pas trop marché...)

ben simplement : sans rides... par exemple...

Oh, là tu me bluffes... je n'y avait pas pensé du tout...

(ma pauvre Riza, tu es totalement "out of your shoes"...)

Bien, jarrive en retard, mais c'est très beau lol ! Je t'avoue que, malgré le titre, j'ai réussi à être surprise par la fin ! C'est génial, continue comme ça, t'es en forme en cemoment lol...

Non franchement bien!