Sans nom (pour l'instant)

Riza et Maes se tournèrent vers leur interlocuteur. Un mètre quatre vingt environ, probablement vingt-six ou vingt-sept ans. Il avait les yeux et les cheveux couleur de corbeau et les traits du visage fins. Il était vêtu d'une combinaison bleue qui semblait être celle de pilote pour Riza mais elle n'en avait jamais vu de telles. Le vêtement de cet homme paraissait plus léger que la combinaison réglementaire des pilotes du projet. Dans le désordre général qui régnait alentour, son attitude calme détonnait. Appuyé nonchalamment contre un véhicule de maintenance, il les regrdait air amusé.
- Que veux-tu dire? demanda Maes, qui semblait le connaître. Qu'elle ne paritra pas?
- Je n'ai pas dit ça, répondit l'homme. J'ai juste dit qu'elle ne monterait pas dans l'un de ces vaisseaux. Au fait, je suis impoli, - il s'adressa à Riza -, je m'appelle Roy Mustang et je suis chargé de vous évacuer.
- Depuis quand? demanda Maes qui prit un air faussement protecteur. Ce sera moi et moi seul qui serait son sauveur!
- Je suis désolé, - Roy prit une expression attritée, à la limite de pleure -, il n'était aucunement dans mon intention de te voler le beau rôle, Roméo. Seulement, j'ai reçu un ordre et je compte bien satisfaire mes supérieurs.
Maes fut décontenancé par le coup. Riza, quant à elle, ne savait pas où se mettre. Soudain, le silence se fit sur le site et toutes les têtes se levèrent vers le ciel, les enfants désignant du doigt quelque chose. Riza, Maes et Roy suivirent le mouvement et découvrirent un ciel en feu, plus flamboyant que jamais et, en guise de cerise sur le gâteau, de petites tâches noires grandissantes accompagnées d'une traînée de fumée. Dans le silence général, la voix d'un petit garçon se fit entendre :
- Maman, maman, c'est comme dans les films?
Personne ne lui répondit, tout le monde étant pétrifié par cette vision.
La perspective d'un possible dépard avait inspiré les auteurs et les écrans avaient été envahis par d'innombrables feuilletons ou films futuristes montrant des versions dérivant plus ou moins vers l'imaginaire et plus ou moins pessimistes. Au départ, les écrivains avaient respecté la vérité scientifique du projet et la commission avait encouragé ces initiatives, trouvant que c'était un excellent moyen d'éduquer les populations. Mais certains avaient quelque peu abusé des zones d'ombres persistantes et une partie des productions oscillaient entre une version ultra-positive où l'humanité toute entière était sauvée, ce qui était techniquement impossible et en ce moment plus encore; et, de l'autre côté de labarrière, des visions catastrophiques où tous les hommes périssaient et où l'humanité était réduite à néant.
D'un coup, les gens revinrent à la réalité et ils se précipitèrent de plus belle vers les vaisseaux. Roy s'approcha de Riza et lui prit le bras.

( euh question, Roy mustang, c'est inspiré d'où comme prénom ? je voudrais pas sortir une connerie...)
Sinon, ze veux la souite madame ! :elephant: :cherry: :albino: ( pardon, je m'amuse avec les smileys)

Indice : c'est inspiré d'un manga dont j'ai parlé ici, comme tous les autres noms de mes personnages....

Ce n'est pas très difficile à trouver...

hummmm Roy Mustang, ça ne sera pas Full Metal ? et Maes Hughes aussi ? par contre Riza ?

Regarde dans le sujet sur Full Metal, je vais faire un peu la liste des personnages principaux...

Génial, moi je les connais pas lol !

Bon, elle est où la suite ? :wink:

Elle arrive, mais bientôt j'arrive à la fin de ce que j'ai écrit, il faudra patienter un peu après...

- Maintenant, - il s'adressa à Maes -, tu voudras bien nous excuser mais il n'y a plus de temps à perdre sinon personne ne survivra.
Riza se dégagea de son emprise et déposa un baiser sur la joue de Hugues et lui murmura à l'oreille :
- Merci beaucoup Maes, pour tout ce que vous avez fait.
Maes la serra fort dans ses bras et des larmes perlèrent au coin de ses yeux.
- Vous pouvez lui faire entièrement confiance, je le connais bien. S'il me demandait de sauter par une fenêtre, je le ferais sans hésiter.
Puis la jeune femme rejoignit Roy Mustange.
- Au revoir, dit-elle.
Maes se mit à rire :
- Ne me prenez pas pour un inconscient, je sais pertinemment que cet au revoir est en réalité un adieu.
Puis redevenant sérieux:
- Maintenant, filez avant que je ne vous envoies dans l'espace avec un coup de pied au cul! Et toi, - il leva la main pour désigner Mustang -, tu as intérêt à ce qu'elle survive, sinon j'irai de hanter jusqu'en enfer!
- Pas de problèm mec! Je t'attends de pied ferme!
Riza et Roy s'éloignèrent, elle suivait le ténébreux homme en direction de la forêt bordant le terrain. D'un coup, Roy s'arrêta et Riza faillit le percuter.
- Hé, Maes! cria-t-il à l'attention de l'agent sans se retourner.
- Oui? lui répondit Maes.
Mustang baissa la voix de manière à ce que eux trois uniquement puissent entendre ses paroles.
- Si tu veux, tu peux venir avec nous et survivre. Laisse danc ces pauvres débiles se tuer tout seuls, ils n'ont pas besoin de toi pour ça.
Roy tourna la tête, fixant Maes de ses yeux couleur de corbeau, attendant une réponse; quant à ce dernier, il avait été surpris par la proposition, mais répondit :
- Désolé, colonel Mustang, mais je me suis engagé à aider les gens à évacuer et non à en faire partie. Mais merci quand même.
- Comme tu voudras, répondit Roy froidement.
Puis il reprit sa marche, suivit de Riza, s'éloignant du tumulte de l'évacuation en direction de l'apparente tranquilité de la forêt.
En entrant dans celle-ci, Riza eut le vertige et s'arrêta un instant pour s'habituer car le changement subit d'ambiance qui s'était opéré était surprenant. A quelques pas d'un monde rempli de cirs d'enfants, de chocs entre les bagages qu'on arrachait aux voyageurs obstinés qui protestaient en hurlant et le vrombissement grandissant des réacteurs; la forêt devenait un temple de silence, d'apaisement, d'innocence où les oiseaux chantaient gaiement et où tout semblait bien loin de la réalité.
Par contre, le colonel Mustang n'avait pas cessé de marcher, insensible à cette modification, et il était à une vingtaine de mètres en avant lorsque Riza reprit ses esprits et courut pour le rejoindre.
Ils arrivèrent rapidement dans une clairière. Celle-ci était de taille moyenne et de forme circulaire, bordée de pins, de hêtres et autres variétés d'arbres. Le lieu dégageaut réellement un sentiment de malaise, accentué par la présence, en son centre, d'un unique rocher dont le gris contrastait avec le vert de l'herbe. Riza nota un autre détail dérangeant : l'herbe de la clairière était de taille régulière, elle semblait avoir été tondue il y a très peu de temps. Mais par qui?
Roy Mustang, toujours aussi insensible à ce qui l'entourait, se dirigea sans hésitation vers le rocher et s'immobilisa devant celui-ci. Il frappa trois fois le sol avec son pied et au même instant un bruit gigantesque résonna dans la forêt.
Surprise, Riza se retourna pour apercevoir la source de ce vacarme. Majestueux, le premier vaisseau d'évacuation s'éleva au-dessus des arbres, ses réacteurs fournissant le maximum de puissance pour qu'il s'arrache de l'attraction terrestre. Alors que ls astéroïdes grandissaient toujours, le vaisseau vira et s'envola en direction du ciel, sa silhouette rétrécissant petit à petit. Riza protégea ses yeux du soleil avec sa main et le suivit. Elle admira la virtuosité et le talent avec lesquels le pilote réussit à éviter les obstacles et il fila vers le néant. Mais elle fut interrompe par le colonel, toujous debout à côté de son rocher:

Mdr, remarquez que les astéroïdes ne sont toujours pas tomber depuis la 1/2h qui s'est écoulé depuis le début de cette histoire ...
Je rigole Riza... c'est toujours aussi bien que la première fois que je l'ai lu !

(pour explication à la remarque de TC, il ne faut pas que tu oublies que ce sont les nains qui tiennent les astéroïdes... ils sont forts ces nains!!)