improvisation retravaillée à la lumière

Je partais en balade à bord de mon rêve

y passer le reste de ma vie

A t’attendre à te demander pourquoi

Je voulais partir en balade à bord d’une étoile

Filer à travers la nuit

Et me pencher sur ton toit

Quand je passerais au dessus de toi

Je voulais partir en balade

Et

Ne pas revenir



Soyons d’accord toi et moi

Comme un accord

D’un commun accord

Je crois

Résonner encore une fois



Tout au bord de mon vide vivre ma vie

Sans me soucier de toi

Loin du bord d’hier retrouver mes bords de mer

Et toujours avancer parce qu’il faut avancer

Comment voulais-tu que je poursuive comme ça ?

Partir en balade à bord d’une étoile, survoler la terre entière

Et ne me soucier de rien



Sur le bord du trottoir

A la lumière de nos réverbères

Sous les lampes d’hier

Tu ne savais pas où j'allais

Alors je partais



Je partais

Sans état d’âme

Sans ballon

Sans roues

Sans désespoir sans espoir

Sans savoir pourquoi tu me retenais encore



Et si le vent passait son chemin

Si les nuages ne s’arrêtaient plus à tes monts de tristesse

C’était que le soleil brillait sur tes versants



Alors je partais

En sachant très bien pourquoi tu me retenais encore

Je partais

Je ne voulais pas savoir



Au bord d’hier

De nos chemins de traverse

Au bord d’un canal

De cette nature qui émergeait là, soudain

Dans un monde trop urbain,

Je suis sûre, tu t’en rappelais

Tout aussi bien que moi



Je partais égoïstement pour me retrouver un peu



Je partais sans un adieu ni au revoir

Je partais

Parce que je ne voulais pas savoir.



Je chantais tout bas quelque mots pour toi

Et je savais bien que tu ne les entendais pas

Tu ne m’écoutais pas

Des mois à passer, repasser

Sans trouver l'issue de ses sombres couloirs





Je partais

En sachant très bien pourquoi tu me retenais encore

Je partais

Je ne voulais pas savoir



Navire interstellaire qui m’emmène explorer

Les galaxies de mon inconscient

Mon inconsciente

Ça ne sers à rien d’avoir tant pleurer ou espérer

Contre la guerre que tu m’as faite



Je pars en balade dans un avion sans aile

Mais avec elle

M’accompagnerais-tu à l’aéroport ?



Je crois que je n’oublierai pas



A travers la ville par-dessus les toits

Le soleil me manquait

Ses rayons dardait sur d’autre terre

Plus aride déjà



A force de larmes j’avais creusé un lac sous mes paupières.







nb : ne pas relever le titre.

Eh ben dis-donc... On ne comprend pas toujours tout ce que tu racontes lol mais c'est pas grave, c'est joli (et puis, c'est pas mal non plus, Valéry n'a-t-il pas dis que le mieux c'est de ne donner aucune explication et de laisser au lecteur le soin de s'approprier le texte ?), j'aime beaucoup les jeux sur les mots. C'est aussi une forme de poème que tu n'utilises pas souvent, et c'est sympa ça, tu te renouvelles beaucoup en ce moment, avec de très très bon résultats ^^

pour être franche... je n'aime pas tellement ce poème. Enfin... peut-être n'aurai-je pas dû le poster. C'est une improvisation que j'ai retravaillé. Des phrases qui sortait comme ça à propos d'un événement particulier. Et puis la situation a changer et j'ai retravaillé l'improvisation à la lumière de ces nouveaux événements ( d'où le titre lol !)
Ce poème est un brouillon pour moi... il y a des vers à reprendre dedans, mais la majorité n'est pas top et l'ensemble.. bizarre, j'avoue. Enfin, pour moi tout est limpide ! lol ! Je ferais pas d'explication de texte néanmoins !
Renouvellement ? Mmm peut-être... je cherche à ne pas toujours écrire la même chose, comme j'ai tendance à toujours utiliser les mêmes mots, le même genre d'images, il faut bien creuser un peu pour ne pas lasser !

Mdr, par contre ta réponse est typiquement Plumesque : ce poème est nul et de toute façon ça doit vous ennuyer... Tu changeras jamais ma chou, c'est pour ça qu'on t'aime