Les vents tournent et reparaît le jour
Tu te ressembles, c'est vrai, c'est moi
Qui ne me ressemble pas.
Les jours vont, les vents viennent
Et leur souffle apaisent mes pleurs
Mais le vide demeure
Ma cruelle incertitude, ignorance
Et ma peur de voir se refermer
Le piège sur mon coeur
Ainsi vais-je.
Seule, toujours
Mais avec ton ombre à mes côtés
Car un pardon, drôle de sacrifice
N'égare pas la douleur
Et le temps dans sa valse
S'est comme tromper de pas
Alternative étrange, triste carte à jouer
Le fou du roi perdu
Dans d'opprimants couloirs
les images se bousculent
et le tout se mélange
La peinture sera
Surréaliste, étrange
Puisque tu es là, au coeur de tout.
De chacune de ses images
Tu me rend la mémoire
Car te revoir_ quel battement de coeur
mille portes se sont ouvertes :
La clé réside dans ton regard.