"Ô chimère rationnelle !"
En décalage et sans rapport, te voici
Tu t'ammènes, me torture et je plie
Pourquoi faut-il donc que tu me hantes ?
Pourquoi dois-je répondre à tes attentes ?
Oh critère ! oh l'enfer! et c'est moi qui le dit !
Quelle honte ! quel désordre dans mon esprit !
Vois dans quel état je me mets !
Les yeux humides les cheveux arrachés
pour quelques notes noires sur mon encre bleue
Et une note surtout aux accents mielleux
Qui murmure que je ne vaux rien
qui détruit mes envies de demain
Et quoi ? faut-il donc que tu m'anéantisses ?
Et que je me morfonde et que tu l'apprisses ?
Ma vie en orbite, tu n'es pas le soleil
et bientôt à hier tu seras toute pareille
Oubliée, bazardée mal-aimée repoussée
Déprimée supprimée dépassée balayée
Dès que le diplôme trônera sur mon mur
Je te dirai adieu et laisserait mes injures
Avec mes souvenirs et mes discours jolis
Et j'oublierai peut-être que je t'ai haï.
A prendre au second degré, rédigé dans un moment de tempête en pleine crise de "je n'y arriverai pas" sur ma dissert de philo ( au passage : la diversité des opinion rend-t-elle vaine la recherche de la vérité ? bonne chance si ça vous tente) Donc voilà, ça parle de la philo et c'est à la limite de l'autodérision.