Les ruses andalouses, qu'est-ce à dire ?
Une rime, un son, presque... un air
Une rythmique passagère, voyageuse insolente
Une brise légère, une corde vibrante
Et là... la sonore évidence...
Une note indécise
Se partage, sauvage, les images de sa terre
Natale. Brune, et fièvreuse sous un ciel de plomb
La voix, chaleureuse, ambitieuse, amoureuse
Passionnée... l'incessant tapement des talons sur le pavé
Brûlant d'un village assailli par la danse endiablée
Des accords de voyage
Paroxysme !
La nuit lente danse. Possédée, envoûtée
Autour de la braise rougeâtre
Riant comme une enfant.
Et si soudain, retombe un silence tremblant
C'est qu'ils dorment, vaincu par le rêve qui passait
Pénétrés du chant d'ailleurs
Que leur père inventait... sur sa vieille guitare.
NB : inspiration multiple pour ce poème, les orientales d'Hugo d'abord, ma guitare ensuite et une envie de voyage. Je regrette qu'il ne soit pas en rime... ça m'énerve à dire vrai... rien n'est parfait !