Je ne devrais plus jamais fouler la même terre
Que tes pas ont cent fois foulé, où tes vers ont traîné
Je ne devrais plus jamais me remémorer nos hivers
Y décrire ta lumière comme un feu où me réchauffer
Je ne devrais plus jamais, penser à toi sur cette terre
Au visage qui me souriait à la voix que je connaissais
Et dont la présence fidèle parsemait d'étoile mes hiers
Y vivre comme si la confiance existait à jamais
Mais les mots meurent sur les lèvres
et le vent est un cimetière
Où sur les tombes des promesses
fleurissent nos larmes en bouquet
Et rien des "éternels"
au solennel franc et sincère
Ne porte autant que les "peut-être"
Une empreinte de vérité
Je ne devrais plus jamais chercher à percer les mystères
D'un regard à demi voilé, d'un sourire déjà envolé
Et puisque mes heures reprennent un accent solitaire
Oublier de t'oublier, dire à jamais je pardonnais
Je ne devrais plus jamais cesser d'y croire ou d'espérer
Cesser d'écouter un silence auquel je ne peux rien faire
Et perdre toute volonté, de me morfondre ou d'avancer
J'existe là où tu étais, et n'y suis plus qu'une étrangère
Mais les mots meurent sur les lèvres
Et le vent est un cimetière
Où sur les tombes des promesses
Fleurissent nos larmes en bouquet
Et rien des éternels
Au solennel franc et sincère
Ne porte autant que les "Peut-être"
Une empreinte de vérité.
NB : le vers " j'existe là où tu étais" est une pâle copie du " je vis où tu m'as laissé" de Calo ( je devrais même dire de Lionel Florence et A.Ekpob ( ne sais pas qui est ce dernier) auteurs de la chanson, la musique est de Calo et de Gioacchino Maurici pour les intéressés) Le reste c'est du moi, encore que l'image des mots qui ne sont que du vent appartient quasi au domaine public... et que " oublier de t'oublier" on peut retrouver ça quelque part d'autres même si je suis incapable de savoir d'où ça vient ! bref ! fallait le signaler quand même.