Marguerite

Ca faisait un bout de temps que j'avais envie de faire quelque chose sur un petit événements de l'hiver dernier.
Marguerite c'est moi. Ca a été moi quelques instants... Ne me demandez pas pourquoi ni comment, c'était un soir un peu spécial, voire carrèment bizarre. et... contrairement à ce que je peux sembler en penser au vu de la dernière phrase, ça a été une très bonne soirée où j'ai pas mal rigolé (c'est l'avantage de ne pas être être bourrée quand tout le monde autour l'est) et même si certaines choses ont pu se dire, plus ou moins réjouissantes, finalement ça a remis quelques idées en place et ça en a été d'autant mieux après.
Voilà, petit poème souvenir, pas toujours compréhensible, mais pour une fois pas du tout déprimé, à peine nostalgique !



Je m'appelle Marguerite,
Fleur des champs qu'un chant effleure
De ses rames blanches au coeur de soleil,
Je vole au corps l'envol, encore.

Je m'appelle Marguerite,
Fruit de la passion qui coule à flot
Du tombeau vers la vertu tombée,
Je peins l'illusion d'une âme embuée.

Je m'appelle Marguerite,
Parfum mouillé qui danse sur la peau
D'une essence folle au goût d'étoile amère,
J'allume les flammes d'une réalité anisée.

Je m'appelle Marguerite,
Souvenir vague qui flotte sous les paupières
D'un jour perdu sous de vagues projecteurs,
Je pleure le cruel oubli d'une éphémère magie.

Je m'appelle Marguerite :
Me reconnais-tu maintenant, ô mon Créateur,
'La Belle de tes larmes'

Tout de suite née, tout de suite morte,
Quand tu m'a imaginée pour tout de suite me cueillir
... et me fouler de tes sabots crottés.




Tc

images, métaphores originales, travail intéressant sur les sonorités, un très bon poème du point de vue stylistique, le fond est ambigu parce que, tu parles tout de même de tristesse, de larmes, mais le ton est, au premier abord, léger (à cause de marguerite... d'où vient ce nom-là d'ailleurs ?) et, plus en profondeur, un peu plus sombre. Le résultat est très intéressant. Belle réussite.

Merci. J'aime bien le 'intéressant'; c'est vrai que ça définit un peu le fond et la forme de ce poème, et j'avoue qu'il plane toujours un petit mystère sur la soirée de laquelle il tire son inpiration.
Quant à Marguerite... écoute, ça j'en sais rien du tout lol, ce n'est pas moi qui me suis appelée comme ça par coup de folie ! Je dirais que ça viendrait bien de quelque part au fond d'un verre de vodka mais je n'en suis pas sûre non plus ... Mdr, il serait 'intéressant' de se pencher sur ce problème...