Sur le vide

On ne me dit rien, je ne fais que lire entre les lignes
Et il est bien possible que je devine
Que juste au moment où je sombre à nouveau
Tu n'as fait que vivre sous un soleil nouveau

J'ai cru en mon pardon, idiotie, j'ai cru en idéal
Pouvoir lire de l'amour dans la note finale
Mais il n'y a dans la foule des hommes que des démons
Qui se cachent sous des traits angéliques, attention

Et j'ai versé des larmes sur le vide
Où est le sens ?
De ces images d'amour insipide
Et du silence ?
Mais le pire est avenir, et je crains dès lors
De n'avoir pas fini de pleurer encore

J'ai rêvé tout ce temps, naïve, imbécile enfant
Qu'ai-je inventer encore ? Respires-tu comme tu mens ?
Sincère de bout en bout, comment en être sûre ?
Ai-je vraiment fait le tour de mes blessures ?

Les mots d'hier s'évaporent, et d'autres maux les remplacent
Même causes, autres effets, sourire de glace
La façade se fissure, sous le poids de la colère
Comment savoir vraiment ce que je gagne quand je perd?

Et j'ai versé des larmes sur le vide
Où est le sens ?
De ces images d'amour insipide
Et du silence ?
Mais le pire est avenir, et je crains dès lors
De n'avoir pas fini de pleurer encore

Et je suis incapable de te souhaiter le meilleur
Tandis que rien ne me trace le chemin du bonheur
Mes sillons sont des rivières, prennent leur source en mon coeur
Elles débordent de toi, de toi encore, j'en ai peur

Je me sens la victime d'illusions imparfaites
D'une bulle de belles images qui me restent en tête
Comment veux-tu que j'apprenne à repartir
Tant que je me demande si tu as pu me mentir ?

Je suis désolée. J'ai l'impression de pas pouvoir comprendre pour une fois ce que tu peux ressentir. J'ai une histoire tellement différente... Je ne sais pas quoi te dire. A part qu'encore une fois je suis désolée, désolée, désolée, et que je souhaite vraiment que tu vas réussir à l'oublier, du moins à ce qu'il ne te fasse plus mal comme ça parce que je sais que tu ne pourras pas l'oublier, mais vraiment qu'il perde un peu de son importance.
Ah, si ça peut te rassurer... Mon 'expérience' m'a au moins appris une chose : laisse faire le temps et les hasards de la vie. Tout finit par passer.

Pour éviter de partir sur le sujet " le temps efface-t-il la peine ou bien la soulage-t-il ou bien la rend-t-il différente ?" que je trouve éminemment intéressant mais que je n'ai pas envie de développer maintenant ( je te rappelle quand le temps aura fait son oeuvre) je vais te poser une autre question.
Et sinon, tu en penses quoi de mon poème ? :wink:

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Tu m'as eue, bravo, c'était génial !
Le poème aussi