[Je ne ferai aucun commentaire. J'ai fait cela mi-juin 2005.]
Nuit de cire, frissons brûlants, Madame est rêveuse
Dans ce palais de l'odyssée, aux hôtes d'or,
Se prépare un banquet, dont la rumeur heureuse
Enflammera la cité jusqu'à l'Aurore.
Nuit de cire, frissons brûlants, Madame, anxieuse,
Se souvient des voiles dont elle vêtit son corps
Jadis, des turquoises, pécheresse précieuse,
Dont l'éclat sur la peau rend le Tyran accort.
Crains-tu la nuit de cire, toi autant malmenée,
Autour de toi l'oubli ayant tourbillonné,
Et les moutons s'étant tus, te voyant dansant?
Frissons brûlants, nuits de cire, sa triste rancune
Maintenant t'amène, sans acerbité aucune
A épouser la bouche morte du Tyran.