Si tu devais partir où la route se brise
Dans des échos lointains de mes anciens remords
Si tu devais partir sans jamais revenir
En gardant le sourire comme ultime trésor
Je n'aurais pas le courage de rester derrière toi
De rester seul et lâche à te veiller si tard
En sachant plus ou moins que tu ne reviendras pas
Et que ma veille sombre augurait une nuit noire
Parce que tu es parti emportant ta lumière
Sans me laisser le temps de t'offrir un adieu
En me laissant errer dans mes propres déserts.
Parce qu'ainsi s'est éteint le soleil dans tes yeux
Ton ultime sacrifice auprès de tes silences
Puisque tu m'abandonnes, restera ma souffrance
Qui m'offre de survivre à ta sinistre absence
Qui m'offre de me mentir chaque fois que j'y repense
Il me murmure que parfois tu sais sourire encore
Que tu ne savais pas combien tu me manquerais
Mais que lorsque ton âme quittait lentement ton corps
Le vide trouvait-là une raison d'exister.
Mes yeux brûlant de larmes, crépuscule de ta vie
Tu mourais par amour pour revivre autrement...