Toi sur le pas de ma porte
Apportée par le vent et une envie soudaine
Avec ton grand sourire, ton regard étincelle
Et moi qui te vois là comme au bord d'un rêve.
Ô mon petit bonheur !
Au milieu de mes doutes, toi, comme un ouragan
tu fais voler les feuilles de mon arbre à tristesse.
Et cependant, je n'avais pas le droit...
Je manque à la promesse que j'ai faite à mon coeur
De lui être infidèle pour entendre raison,
De faire passer devoir avant ma passion.
Mais toi qui me déranges, ne te déranges pas
Viens, tant que tu voudras !
piétiner ma promesse et détruire mon courage,
Et après ton passage, je me rendrais coupable
De n'avoir su dire non à mon âme qui dit oui.
Et te voilà partie derrière ma fenêtre !
Je reprend mon courage où je l'avais laissé
Et je tente de dire à mon coeur qui soupire
De garder le silence de cesser de penser.
Un morceau de musique envole ma volonté
Qui tremble comme une flamme dans une nuit enfant.
J'essaie de retenir la raison qui vacille
Qui demande à mon coeur de ne pas m'écouter.
Mais le soir est passé et les heures étoilées
Dans le ciel nocturne ont raison de Raison.
Si je ferme les yeux, je sais que je m'envole
Et que dans les ténèbres doucement imagine :
Toi sur le pas de ma porte,
Apportée par le vent et une envie soudaine
Avec ton grand sourire, ton regard étincelle
Et moi qui te vois là comme au bord d'un rêve...