Il me déplaît de déplorer mes pleurs,
Ceux-là qui colorent mon coeur,
Couleur douleur.
Il me déplaît d'avoir l'aurore en horreur,
Effet des servitutes de la cité,
Sinistre habitude obstinément récitée.
Il me déplaît d'attiser ce qui me dépoétise,
Car j'avoue l'aimer, à tous, à vous,
A en devenir fou à ma guise.
La poésie est une brise que les rimes parfois déguisent à la guise du poète
Ainsi riment matière grise et nature, entre brise et ratures,
Entre amour et aversion, ouverture et fermeture.
Mais... Il me plaît de louer beauté et gaieté,
Nature et clareté, la chaleur, l'été et la liberté.
Seulement je le sais incessant cet ordre du plaisir,
Je puis en rire, en souffrir mais j'en sais la vie.
Si tout me plaisait, sans vie je serais.