J'aime le ciel et je le hais,
Je crains la chaleur et le gelées.
Mon chagrin ce ciel, est toujours enflammé.
J'abhorre les autres et leur société me défait,
J'aborde l'autre et le vide, géante avidité.
Mon bonheur cette terre, n'est jamais gelée.
Je ne me connais pas, plus, qu'imparfaitement,
Je ne m'aimais pas, non plus, parfaitement.
Les roses se sont flétries, morose est ma vie.
Je m'en vais sans envie, non sans vie je m'ennuie.
Languissante existence, animée par tant d'absences,
Ma langue glissante portant tant d'absences anime ma malchance...
Le délire omniprésent, omnipotent, m'obnubile on me dit.
Seulement ce que j'ouî dire, j'oublie...
Je vois trouble, je vois double, moi qui bois, ce n'est plus moi...
Moi n'est bien moi que s'il ne connait bien normalement son passé,
Lui le connait bien comme s'il y était pronfondément passé.
Mais alors, que s'est-il sombrement passé?
Sombres moments dépassés, je retrouve joie et gaieté.
L'ombre du passé proche s'atténue tels mes reproches.
Mes repères, mes frères, mes proches...
Mais où êtes vous, suis-je devenu fou?
Je commence à entrevoir quelque chose.
Je commence à sentir autre chose!
Je vois désormais! Ni le feu, ni le froid ne le pouvaient.
Je me gelais, me brûlais vainement.
Mon corps ne s'unifiait que partiellement.
C'est la vie qui suscite les envies,
La curiosité qui passionne, le son qui résonne!
Je retrouve mon équilibre au milieu d'un monde inique.
Réalité s'est imposée aux dépens d'un monde magique.
C'était...
L'efflorescence des délires, l'essence du pire; ma folie...