C'est un très vieux poème que j'ai retravaillé il y a cinq minutes. Je croyais l'avoir déjà mis ici mais non ! Alors le voici, en version refaite !( pour ceux qui sont curieux : il y a une strophe de moins que dans l'original et trois vers ont été modifiés)
Le cœur est ouvert et le sang qui en coule
A le goût salé des larmes qui roulent
Sur son visage d'ange baigné de lumière.
Elle oublie, les mots de la colère
"Vas-t’en, Solitaire!"
La brume est épaisse, elle cache les torts
Qui se créèrent seuls, ses enfants de l'enfer
Elle s'enfuie.
"Vas-t’en, Solitaire!"
"Va-t’en, Solitaire!"
Les rayons d'une lune se jouent de sa douleur
Les vagues de ses cheveux s'échouent avec douceur
Une plage, il l'attend et contemple l'erreur.
Il pleure.
La rosée dépose quelques larmes amères
Sur ses lèvres fermées son visage où se perd
l'écume d'un dernier baiser.
Il court, Solitaire,
Il pleure
ton sourire
Dans tes yeux, il se mire
Et y meurt.