sans titre : " ya une ombre..."

ya une ombre qui plane et me cache le soleil
Une rivière qui se meure le long d'un fin visage
la toute dernière goutte d'un tout dernier nuage
Comme une ombre qui voile le tout dernier soleil.

Juste quelques vers comme ça, ça sort de nulle part mais c'est là, je sais pas trop ce que ça donne, c'est bizarre. J'aime pas trop en fait... je le laisse à votre jugement.

Moi je dis, j'aime bien les idées qui sortent de nulles part, ce sont les plus belles :wink:

Bon ben je le prend comme un compliment alors... je sais pas après les anges, maintenant c'est le soleil qu'on retrouve partout... encore un cycle Plume ? oh non !

POurquoi pas, j'adore les cycles Plume !

Ben je te promets rien mais si ça vient, ça vient... Mais les cycles, s'est ennuyeux, il faut un début et une fin ! lol! tu as vu comment ça a fini avec les anges ? l'ange est mort... bien tristement d'ailleurs... je préfère ne pas tuer le soleil.

Bah, c'est que de la poésie... Et, en passant, j'ai commencé 7 jours pour une éternité !!

Ayé ! y'a un poème autour de la strophe un ya même un titre !

Un tout dernier soupir.

Ya une ombre qui plane et me cache le soleil
Une rivière qui se meure le long d'un fin visage
la toute dernière goutte d'un tout dernier nuage
Comme une ombre qui voile le tout dernier soleil.

Ya des pleurs qui m'enferment et me masquent la joie
Un sursaut de froidure au coeur d'un été
Une part de mon être qui s'en est allée
Comme des pleurs qui enferment ma toute dernière joie

Ya des rires mesquins qui me torturent l'âme
Qui se moque de moi, de mes minables vers
Qui s'en prennent à mes mots, mes pauvres éphèmères !
Comme des rires qui tuent ma toute dernière âme

Ya tant de choses en moi, et ce monde qui se brise
Qui se fout de nous tous et puis qui fout le camp
Qui meurt assassiner par ses propres enfants
Comme un monde agonise, comme ce monde qui se brise

Ya une ombre qui plane et me voile le soleil
Une rivière qui se meure sur la planète bleue
la toute dernière goutte de ses tous derniers cieux
Comme une ombre qui voile le tout dernier soleil...

C'est peut-être ça, le masochisme du poète : être triste à chaque fois que l'on écrit.
MAis comme dirait Zazie, on écrit pas quand tout va bien !
Lol, ça veut dire que j'aime !