Ce texte est en musique, d'où quelques défaut de pieds par endroit
Les nuits blanches s'égrènent, comme les heures
De tes yeux silencieux, éprouvés de lumière
Elle y réside encore, ancrée dans leurs rivières
Les nuits blanches s'égrènent, les silences demeurent :
Ta mémoire s'est vidée des mirages insolents
Le miroir brisé d'une étoile sans éclat
T'appelle encore le soir de son nom d'autrefois
Résonne comme un tambour, comme un tambour battant
Rêve-moi encore, des îles au gré du vent
Chante-moi encore les voyages grisants
Si je dois suivre les rails lorsque le train déraille
Si je dois même survivre aux heures sombres, aux batailles
Je voudrais que tu prennes ta vie à bras le corps
Que tu me rêves encore comme une île au trésor.
L’empreinte de ses pas sur le sable à côté des tiens
La mer déchaînée les déchire en grondant
Son visage se fracasse sur tes grèves d’argent
Le vent qui passe au loin fait trépasser les liens
Mais sa mélodie hante toujours tes regards
Ses crescendos, ses notes, partitions de ses rires
Un rythme affolant des fragments de délires
Le tambour bat plus fort, tes points d’orgue s’égarent
Rêve-moi encore, des îles au gré du vent
Chante-moi encore les voyages grisants
Si je dois suivre les rails lorsque le train déraille
Si je dois même survivre aux heures sombres, aux batailles
Je voudrais que tu danses sur tous les océans
Que tu me rêves encore comme un rêve d’enfant.