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 Légende cruelle que raconte le vent

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Aurore
Rang: Administrateur
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Aurore


Nombre de messages : 1159
Localisation : Lille
Date d'inscription : 27/11/2004

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MessageSujet: Légende cruelle que raconte le vent   Légende cruelle que raconte le vent Icon_minitimeLun 18 Sep - 23:59

Il est très long et c'est un poème qui avait vocation à raconter une histoire qui me trottait dans la tête. Peut-être qu'un jour je m'amuserai à reprendre thème et personnages pour une vraie narration mais pour le moment, ça a pris la forme d'une légende ( pure invention de ma part, néanmoins inspirée par ma lecture de Zola). Du coup le style s'en ressent un peu et les vers ne sont pas aussi bien que ce que j'aurais souhaité, perso je le trouve assez laborieux, enfin, dites-moi ce que vous en pensez ! Je vous préviens, c'est pas joyeux du tout ! Si c'était une pièce de théâtre ce serait une tragédie !


Un soir que la lune était haute et chantante
Que ses rayons d’argent parsemaient la nuit lente
D’écumes de lumière qui enchantait le soir
Un bal était donné où se donnèrent à voir
Les quatre personnages dont les ombres hantent
Cette bien triste histoire

Millie tendre Millie, fiancée et patiente
Maxim son cher frère qu’une passion violente
Liait à un ami que sa sœur adorait
Et qu’une toute autre femme aimait en secret,
Antonia, de Florence, aux sages boucles dorées
Et au regard de braise

Et pris dans la tempête, Ludwig, c’était son nom
Sentait battre son cœur d’insondables tourments
Et de crainte de se perdre dans la déraison
S’enfermait de silence et de rêves insolents
Tâtonnait, vainement, dans le brouillard des sens
Mélangeait les visages

Antonia ravivait en lui d’anciennes flammes
Et la douce Millie lui réchauffait le cœur
Mais, confiant à Maxim le conte de ses malheurs,
Il murmurait sinistre soupirant et rêveur
Un certain vague à l’âme
« J’estime trop l’enfant et j’ai peur de la femme »

Maxim ne disait rien, de son désir muet
Il réprimait ses sens et, enivré de vin
Tout enivré d’amour et sevré de chagrin
Ecoutait son Ludwig que ses regards troublaient
Et dans lesquels, souvent, il croyait voir s’offrir
D’un ami, le soutien

Car la Morale reine qui régnait sur les cœurs
Cachait les sentiments qui régnaient sur le sien
La jalousie rongeait, jugeait d’un rire moqueur
Les torpeurs, les secrets, l’amour dans son écrin
Et Maxim enrageait, était si las de taire
Ce qui se crie soudain

Or en même lieu, les soupirs par un coup de hasard
Se virent face à face, se virent dans les miroirs
Que les autres leurs offraient, tous éperdus de lui
Et ils comprirent tous aux heures froides de la nuit
Que les mêmes douleurs hantaient leur sommeil
Et le même essentiel

Antonia se surprit en un trouble nouveau
Les beaux yeux de Ludwig s’attardaient de tristesse
Dans les yeux de Maxim, la flamme de la jeunesse
Trouvait en son esprit comme un étrange écho
Et la même sournoise idée prit à l’instant
Leurs deux âmes d’assaut.

La perfidie ignore les limites, les ravages
Lorsque l’amour l’aveugle et la passion l’embrase
Dans les bras de Maxim elle cherche son visage
Embrassant Antonia, il parle le langage
De ce poison jaloux qui dans l’instant terrasse
Le regard de Ludwig

Et là, pétrifié de stupeur, glacé de trahison
Ludwig au cœur de glace se brise

Dans les ruines de son âme qui hurle sa souffrance
Quand il reste muet, froid comme un océan
Un cri transcende son corps que personne n’entend
Et le mot sur ses lèvres se dessine en silence
Vers Millie glisse son regard impatient
Et lorsqu’il l’enserre son baiser crie « Vengeance »

Blessé dans son honneur, détruit dans ses ardeurs
Le frère est aveuglé par une double colère
« Notre amitié est morte et je veux qu’on l’enterre ! »
Hurle-t-il à Ludwig, tout en tremblant de peur
Ne croyant pas les mots qui explose de son cœur
Comme un jaloux secret

La détresse plane dans chaque regard
L’amour s’en efface, la blessure y demeure
Imprégnant à jamais sa trace dans les mémoires
Se confondent les images de l’ami, de la sœur,
De l’amant, d’une rivale, d’un jardin de douleur
D’une éternelle souffrance

Et puis, le bruit des armes, c’est tout ce qu’elle entend
Millie au regard tendre, entre frère et amant
Et puis la flamme vive, c’est tout ce qu’elle voit
Antonia de Florence, la flamme d’autrefois
La lune haute et chantante, si blanche dans la nuit
Fait danser ses rayons sur les armes éclatantes

Et soudain, pétrifié de douleur, glacé de trahison
La lame de Maxim dans le cœur de Ludwig.

Et lorsqu’il expire de son dernier soupir
C’est Maxim qui meure sans avoir vécu
Millie prise de peur s’enfuit sans revenir
Antonia blême et vide murmure sur une larme
« Si tu avais voulu… »
Et son regard éteint assassine Maxim

En rêvant de Florence, du temps de l’innocence
Elle demande à la nuit de l’envelopper alors
Dans un linceul étroit pour une dernière danse
La folie la saisit et dans son esprit mort
La cendre de sa passion s’envole au gré du vent
Qui passe sur son corps

La légende raconte que parfois dans le soir,
Lorsque la lune haute, si blanche dans la nuit
Fait danser ses rayons sur le sol rougit
On peut entendre le vent raconter cette histoire
Et le voir dessiner, comme sur un vieux grimoire,
Dans le ciel les visages de ces amants maudits.
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