Terre, ô terre, il n'y a plus de raisons
La nuit est éternelle car le soleil s'efface
Elle détient la clé de mon sourire, hélas
Elle l'a perdu peut-être sans y faire attention
Ô, que je respire, donne-moi son visage !
Rappelle-moi son rire, rappelle-moi ses couleurs
Elle seule sait consoler mes larmes intérieures
Sans elle je vais errante au coeur d'un orage
Ce qu'elle me manque sans s'en douter, cruelle
ne sait-elle donc pas que le silence m'enchaîne
Que je suis condamnée par cette sinistre peine
Qu'elle m'est plus que personne un astre essentiel ?
Terre, ô terre, il n'y a plus de raisons
La nuit est éternelle car le soleil s'efface
Elle détient la clé de mon sourire, hélas
Elle l'a perdu peut-être sans y faire attention