Ecris dans le train entre Paris et Lille en revenant d'Aix en Provence, le trois juillet vers onze heures et demie/minuit... ( j'ai coupé un passage c'est exprès, cherchez pas)
Malgré les anges qui chantent parfois autour de toi
Et les démons qui dansent en ronde à tes pieds
Tu te ressembles encore
(...)
Je vois encore en toi le soleil fragile
Le rire tendre et naïf, ta lumière magnifique
Ton sourire d'enfant
Tes regards embrumés, tes idées imprécises
Ton sentiment de perte, de vide, de désert
Ne te changeront pas
Tu as grandi mon soleil, tes rayons de couleur
Ne brillent plus de même mais ils brillent encore
Et l'enfant est en toi
Qui sommeille engourdi de douleur
Prisonnier de la nuit, des perles sous tes paupières
Qui roulent sur tes joues comme un millier d'étoiles.