Une larme pour toi
Une larme pour moi
Et une autre pour nous séparer
Une de plus qui nous rend un peu plus étrangers
Je verse des larmes pour nous deux
Autant de larmes que je peux
Pour m'entourer d'une coquille impénétrable
Et tenter de paraître invulnérable
Mes larmes coulent une à une en se suivant
Se perdant dans les méandres de mes vêtements
J'aurais pu faire faicilement un collier
De ces billes fragiles, transparentes de pureté
Mais à travers le brouillard devant mes yeux
Ta silhouette disparaît peu à peu
Je m'en veux de ne pouvoir essayer de te retenir
Immobilisée par l'emprise de mes larmes à n'en plus finir...