Un truc que j'avais dans la tête depuis un peu plus d'une semaine...
Libération
Par la fenêtre entrouverte de notre chambre à coucher
Une brise fraîche pénètre, inopinée
Et tente de me faire respirer en vain
Les rayons du soleil de ce matin
Ma main essayent de réchauffer
On essaye de me ranimer sans y arriver.
Sur la table que nous avions choisie ensemble
Une lettre, des mots qui, de ma tristesse, tremblent
« Je t’aime et je sais que tu m’aimes aussi,
Nous avons vécu des moments forts mais tu m’as fuit
Le jour avec moi, la nuit sans toi
Je ne sais où, je ne sais pourquoi ».
La blessure de mon cœur hurle de silence
Et je m’en vais danser une autre danse
Je t’ai libéré de ton impuissance
A me dire que tu veux partir, que je n’ai pas de chance
Quand tu rentreras, ne fait pas attention
Car c’est avec la dague que tu m’as offerte que j’ai mis fin à ma vie d’illusions.