Désabusé le bonheur me déserte.
Mon ambition, mon poison.
La fumée d'une plante verte;
Lente évaporation d'illusion.
L'incendie des rêves
Comme sombre conclusion,
L'illusion qui se crève
Brève période de la vie
Qui conditionne mes envies.
Même si j'en veux avant à l'argent,
Des gens aussi je me méfie...
Revêtir la douleur afin d'investir un coeur dolent,
Misère en songe, mensonge tourment.
Trop de mithomanes méritant des châtiments,
Chats noirs devant les bâtiments
Comme les délateurs provocateurs de tourments.
Trop de périls possibles,
Quand un autre vous prend pour cible...
J'en veux trop mais n'en ai guère assez!
Cela est malheureux mais je reste heureux;
Je peux donc m'en passer, bienheureux!
Mais l'ambition que j'ai, je ne peux l'effacer
Puisqu'elle est tracée dans ma tête,
Tel mon passé agité.
Le futur jette un espoir
Au fur à et mesure de l'usure du temps,
S'écoulant et m'émouvant,
Par le mouvement de ces moments...
Mais j'ai peur comme chacun
De ces instants importuns.
Important à éviter!
Pourtant on les connaît.
Et j'appréhende cette demande,
Que je ne saurai exprimé,
A l'être tant aimé...
Mais qu'est-ce qu'il y a de pire
Que de se faire éconduire
Par la source de son désir,
Le plus ardent déplaisir
Risque alors de se produire...
Espérons que nous éviterons tous
Nos sombres désillusions à tous
Et qu'au-delà des malheurs; Le bonheur nous pousse...