Le temps s'est posé un instant
Dans un léger soupir sur la plus haute branche
D'un cerisier en fleur, en fleur rose et blanche
Le temps soudain, se retient, et attend.
Et il regarde de son regard de Lune
S'éveiller en silence une petite fée
Sur ses douces paupières, deux gouttes de rosées
Ouvrent ses yeux d'azur à la lumière nocturne
Mais sur ses joues dorées roulent deux perles d'argent
et ses petites ailes refuse de l'emporter
Le temps qui la regarde pour la consoler
Dans le vent qui passait demande doucement
Pourquoi pleures-tu dans le cerisier blanc ?
Petite fée au regard bleu aux ailes d'argent ?
Je pleure parce que la rosée en m'éveillant
M'a tiré d'un sommeil où mon âme s'élève
Là, dans le cerisier blanc
Les larmes de la nuit m'ont arraché aux rêves.