Sepuku

Bon, dans la lignée des textes qui dépriment, j'ajoute un poème-marathon (c'est un mot que j'ai trouvé hier soir qui définit assez bien ce genre de poème).
Pour le titre, TC tu leur expliqueras...


Sepuku

Je me sens empli d'un calme
Venant du fin fond de mon âme
Agenouillé sur la place du village
Je m'apprête à perpétuer un rituel sans âge

Seule la lune sera cette nuit
Le témoin de cet acte sans bruit
Et mon dernier compagnon sera
Mon sabre qui seul m'accompagnera

J'ai longtemps mûri cette décision
Et personne ne pourra ébranler ma détermination
Ma vie n'a aujourd'hui plus de raison d'être
Car la honte est trop grande tout s'enchevêtre

Lentement, ma lame s'élève vers les cieux
La lune et les étoiles aident mon geste d'adieu
Un dernier regard vers ceux que j'ai aimé
Et d'un coup elle s'enfonce dans mon corps animé

La douleur m'envahit doucement
Tandis que le sang coule tendrement
Souffrance purificatrice qui lave les péchés
D'une vie et évite à une famille de se cacher

La lame poursuit son chemin et bientôt
Je ne serai plus qu'un cadavre dans son manteau
Baignant dans sa mare de sang je serai découvert
Tandis que je m'élèverai surl dans le pur air.

Hum hum c'est... tu me fais chialer c'est malin ça ! Qu'est-ce que tu veux que je dise, t'es pas bien toi en ce moment, t'arrêtes pas les trucs tristes, je vais finir par croire que tu me caches encore des choses..
Alors, pour ceux qui ont pas compris le Sepuku... je vous renvoie au Dernier Samouraï ou à votre culture perso sur le Japon, c'est plus connu aussi sur le nom de hara kiri son truc.

Bon... Alors, j'aimerai une définition du poème marathon !
Sinon, c'est dans la lignée de quelque uns que tu as déjà écrit, un peu sombre, vu le sujet, mais ça passe très bien. C'est le genre de poème qui te saute à la gorge je trouve...

hara kiri je connais tiens ! merci TC. maintenant, moi je l'ai lu plutôt comme une histoire que Riza raconte, et non pas comme le reflet de ses états d'âme... Enfin je suis pas claire, si ?

Plume, tu faisais un jeu de mot avec "sauter à la gorge"?...

Bon, alors ma définition du poème-marathon

Poème-marathon : poème très long où je tourne en rond pour dire les choses, en y arrivant plus ou moins bien, en général c'est moins bien. Poème dont l'écriture est assez difficile car je ne trouve pas les mots (bon, pour celui-à ce n'est pas valable, cf Tu me l'avais caché).
Ce type de poème veut en général décrire une scène courte, ce qui a pour conséquence la production d'un texte très long.



Pour moi, c'est un peu ça le poème-marathon...
Voilà pour toi Plume!!


Ah, au fait TC. Je n'ai pas de coup de déprime, même si en tapant mon article sur mon blog je me suis mise à pleurer... En fait je crois que c'est une ambiance générale...

ok merci ! Alors j'en ai quelques-uns aussi de poèmes-marathons lol.

Rah, en général les poèmes marathon, j'arrive même pas à les finir, ou alors j'en suis vraiment pas contente à la fin. Résultat je fais comme d'ab, au feeling, et ça passe ou ça casse !

C'est grandiose! Pleurer en écrivant ça ne m'est encore jamais arrivé,