Elle imagine les vents qui lèvent ses matins
Des parfums d'ailleurs, d'autres couleurs pour mourir
Toute sa vie comme un rêve, des horizons lointains
Perdre l'équilibre, sans toi pour la retenir.
Rêve Ô rêve, pourquoi vouloir pleurer son monde ?
Rêve Ô rêve, les images en toi font la ronde
Et se raccroche à chaque mélodie du passé
Elle imagine sa vie, en images rêvés...
Elle imagine l'amour qui n'existera jamais
Ton visage dans ses larmes décolorées
Et tout, et rien... enfin ce vide qu'elle connait
L'absence de toi, ton immatérialité
Rêve Ô rêve, pourquoi vouloir pleurer son monde ?
Rêve Ô rêve, les images en toi font la ronde
Et se raccroche à chaque mélodie du passé
Elle imagine sa vie, en idéalisé...
Elle imagine les mots que tu n'entendras pas
Elle les écrit parfois pour peupler ses chimères
Et s'y perdre à se noyer dans l'immédiat
Aussi fort que ce cri soudain gravé dans l'air
Rêve Ô rêve, pourquoi vouloir pleurer son monde ?
Rêve Ô rêve, les images en toi font la ronde
Et se raccroche à chaque mélodie du passé
Elle imagine sa vie, en images brûlées...